Les podcasts, au fil des ans, ont gagné leurs galons, devenant une forme de média à part entière, du “pur journalisme digital natif”. A ne pas confondre avec les rediffusions radio (en-ligne) qui ne sont jamais que de la resucée de contenus préexistants. Non seulement, le “format”, ce mode d’expression journalistique, convainc de plus en plus d’anciens scribouillards d’opter pour ce type de support, la consommation de podcasts suit, elle aussi – et c’est heureux pour les journalistes podcasters – la même courbe de croissance.
Aux Etats-Unis, en 2020, 55% des plus de 12 ans ont écouté au moins un podcast. Moyenne hebdomadaire: 6 podcasts ; durée d’écoute moyenne: pas moins de 6 h 39 minutes. Les chiffres sont sensiblement moins impressionnants en Europe mais également en croissance.
En France, par exemple, plus de 90 millions de podcasts sont “consommés” chaque mois depuis février 2020 – en bonne partie sous l’effet de la crise sanitaire.
Comme toujours, tout regain pose la question de la différenciation et de la lutte pour émerger et se crédibilise auprès d’un public (potentiel) noyé sous les productions… Sans parler de la quête d’un modèle économique viable. Publicité, sponsoring, abonnement… comme pour sa cousine écrite en-ligne, la presse podcastrice se cherche encore.
Pour mieux découvrir l’évolution de ce “format” dans le temps, voici un article de l’INA qui en retrace les différentes étapes – de 1999 à nos jours.